Le blog énergies vous propose l'actualité et l'emploi de toutes les énergies

L’énergie est un des secteurs les plus dynamiques actuellement.
La libération du monopole de la distribution du gaz et de l’électricité a permis la création de nombreuses sociétés de production et de distribution d’énergie.
Le secteur des énergies renouvelables bénéficie d’investissements très importants et d’une image valorisante.

dimanche 19 juillet 2009

Shell et Vopak ont annoncé la création d'une entreprise commune pour le développement d'un projet de terminal méthanier à Fos-sur-Mer.



Avec 90% des parts, Vopak LNG Holding B.V. sera l’actionnaire majoritaire de l’entreprise Fos Faster LNG Terminal SAS. La Société des Pétroles Shell en détiendra les 10% restants.

Le projet Fos Faster s’inscrit dans la stratégie de croissance du Grand Port Maritime de Marseille et sera développé en étroite coopération avec ce dernier.

Cette entreprise commune associe les expertises de Vopak, en matière de construction et d’exploitation de terminaux de stockage, et de Shell dont la participation dans des activités de Gaz Naturel Liquéfié (GNL) en font l’acteur majeur du domaine parmi les sociétés pétrolières internationales.

Comme Shell l’a annoncé en avril 2007, le terminal méthanier Fos Faster offrirait, dans une première phase, une capacité de l'ordre de 8 milliards de mètres-cubes de gaz naturel par an, soit plus de 15% de la consommation annuelle française. Selon les besoins du marché et sous réserve de l’obtention des divers permis et autorisations, ce terminal pourrait entrer en service aux alentours du milieu de la prochaine décennie. Il permettrait à la France et à l’Europe de renforcer la diversification de leurs sources d’approvisionnements en gaz naturel.

Shell est un acteur majeur dans le domaine du GNL et la fourniture de gaz en Europe. Avec ce projet, Shell poursuit sa stratégie de développement d'opportunités en vue d'une diversification des approvisionnements énergétiques de l'Europe, notamment en renforçant la fourniture de GNL.

Source : Communiqué SHELL

Lutte contre le changement climatique : les avancées du G8 et du MEF de l’Aquila



A cinq mois de la conférence de Copenhague, qui doit conclure un nouvel accord international pour lutter contre le changement climatique, les pays du G8, réunis à l’Aquila (Italie), ont reconnu mercredi 8 juillet 2009 pour la première fois la nécessité de limiter le réchauffement à moins de 2°C par rapport à l’époque pré-industrielle.

A cette fin, ils se sont engagés à réduire de moitié les émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES)d’ici 2050 et celles des pays industrialisés de 80% ou plus, par rapport à 1990 ou "une année plus récente".

C’est un progrès important du G8 par lequel les pays développés reconnaissent le défi scientifique du GIEC ainsi que le rôle de leadership qu’ils doivent jouer dans la lutte contre le changement climatique. Les réunions d’Heiligendamm en 2007 et de Toyako en 2008 n’avaient pas permis de telles avancées.

Les pays émergents se sont ralliés à l’objectif des 2°C le lendemain de la réunion du G8. Les seize principaux pays émetteurs de CO2 de la planète (responsables de 80% des émissions de gaz à effet de serre mondiale), développés et en développement, réunis jeudi en sommet « Major Economies Forum on Energy and Climate » (MEF), ont reconnu ensemble la nécessité de limiter le réchauffement mondial à 2°C par rapport au niveau pré-industriel. Ils se sont ensuite engagés à identifier un objectif commun des réductions des émissions de GES d’ici à 2050.

Si ces résultats constituent des progrès certains en vue de Copenhague, on peut néanmoins regretter l’absence d’objectifs de réduction des émissions de GES à horizon 2020 assurant que nous sommes sur la bonne voie pour atteindre les objectifs de 2050.

Les prochaines réunions du MEF, du G20 à Pittsburg, et les sessions onusiennes doivent permettre de définir un objectif intermédiaire à hauteur du défi scientifique ainsi que d’avancer sur le soutien financier aux pays les plus vulnérables au réchauffement.

dimanche 21 juin 2009

La Commission Européenne lance le portail internet BUILD UP en faveur de la réduction de la consommation d’énergie des bâtiments


La Commission européenne lance le portail internet BUILD UP ( www.buildup.eu ) qu’elle envisage comme un outil de partage d’informations sur la réduction de la consommation d’énergie des bâtiments. Le contenu du site, qui comprendra une grande variété de bonnes pratiques et d’informations sur la législation en matière d’économies d’énergie, sera régulièrement mis à jour et amélioré par les utilisateurs eux-mêmes.

«Le portail internet BUILD UP donnera à tout un chacun, propriétaire ou constructeur, la possibilité de rechercher et d’échanger des bonnes pratiques et des informations. En outre, c’est un moyen d’informer le marché de l’actualité de l’encadrement législatif. BUILD UP peut être un outil très utile pour améliorer la performance énergétique des bâtiments», a déclaré Andris Piebalgs, membre de la Commission chargé de l’énergie.

Le secteur des bâtiments est responsable d’environ 40% de la consommation totale d’énergie en Europe; l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments est donc cruciale pour atteindre les objectifs d’économies d’énergie que l’UE s’est fixés et pour lutter contre le changement climatique, sans oublier qu’elle contribue à la sécurité énergétique.

L’UE a adopté en 2002 la directive sur la performance énergétique des bâtiments («directive PEB») qui proposait aux États membres une approche intégrée en vue d’une utilisation efficace de l’énergie dans le secteur des bâtiments. La Commission a reconnu qu’un potentiel non négligeable d’économies d’énergie rentables restait encore inexploité. C’est pourquoi, en novembre 2008, elle a proposé une refonte de la directive PEB susceptible d’entraîner des économies d’énergie à hauteur de 60 à 80 millions de tonnes d’équivalent pétrole par an d’ici à 2020, soit une réduction de la consommation finale d’énergie de l’UE de 5 à 6 % supplémentaires par rapport à ce qui pourrait être obtenu si la directive actuelle était intégralement mise en œuvre. Sur la base de ces propositions, le Parlement européen a adopté, en avril 2009, une résolution législative appelant une législation encore plus ambitieuse et exigeante. La position du Conseil de l’Union européenne est maintenant attendue.

11 projets dans la course aux véhicules de demain


11 projets de recherche sur les véhicules décarbonés, soutenus par le Fonds démonstrateur de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME), sont aujourd’hui présentés au ministère du Développement durable par Jean-Louis BORLOO, ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du Territoire, Chantal JOUANNO, secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie, Valérie PECRESSE, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Luc CHATEL, secrétaire d’Etat chargé de l’Industrie et de la Consommation, Porte-parole du Gouvernement et Philippe VAN DE MAELE, président de l’ADEME.

Le Fonds démonstrateur a été mis en place en 2008 pour financer des projets de recherche sur les thématiques liées aux nouvelles technologies de l’énergie, et contribuer ainsi à la réduction par 4 des émissions de gaz à effet de serre de la France, mesure phare du Grenelle de l'Environnement.

Cet effort de recherche prépare l’émergence d’une offre nationale de véhicules décarbonés et de ses composants industriels essentiels. Son développement s’appuiera notamment sur la stratégie nationale de déploiement des infrastructures de recharge.

Le gouvernement s’attache également à soutenir la demande de véhicules décarbonés, pour atteindre le seuil de 100 000 véhicules électriques achetés dans les 5 prochaines années. Le président de la Poste remettra fin juin un cahier des charges et les engagements des grands donneurs d’ordre publics et privés en matière d’achats de véhicules électriques. Concernant les administrations de l’Etat, Jean-Louis BORLOO a annoncé que les véhicules électriques pourraient représenter 5 000 véhicules, qui correspond au passage à l’électrique pour un renouvellement sur quatre de véhicules légers.

De plus, le dispositif du bonus/malus avait déjà été adapté pour contribuer à l’atteinte des 100 000 premiers véhicules sous cinq ans : un bonus de 5000 euros est attribué pour l’achat d’un véhicule émettant moins de 60g/km de CO2.

Liste des 11 projets faisant l’objet d’une convention d’aide :

  • VELROUE : projet élaboré par MICHELIN, RENAULT et l’IFP, propose grâce à un démonstrateur de recherche, de démontrer la faisabilité d’un véhicule utilitaire bi-mode équipé de moteurs-roues sur le train arrière.
  • FOREWHEEL : présenté par MICHELIN, HEULIEZ et le CEA, propose la réalisation de démonstrateurs de véhicules électriques optimisés en masse et fiabilité, avec intégration complète des fonctions freinage, suspension, motorisation, direction dans les roues.
  • HYDOLE : proposé par PSA, FREESCALE et EDF, vise à valider un concept de véhicule hybride à dominante électrique et à fédérer les acteurs autour de l’émergence d’une filière pour les technologies afférentes (moteur électrique, électronique de puissance, batteries, auxiliaires spécifiques, infrastructure de recharge...).
  • MHYGALE : proposé par VALEO, PSA et FREESCALE consiste en la réalisation de démonstrateurs de systèmes d’hybridation avec alterno-démarreur de forte puissance, entraîné par courroie, pour l’optimisation des moteurs à fort « downsizing » (forte réduction de cylindrée).
  • VEGA/THOP : conduit par VALEO et RENAULT, initie une rupture dans la gestion thermique à bord des véhicules à propulsion électrique. L’objectif est de réaliser un démonstrateur qui améliore l’autonomie des véhicules en abaissant les puissances dédiées à la thermique habitacle et qui apporte des ressources thermiques pour contrôler la température des batteries, donc améliore leur durée de vie.
  • DHRT2 : proposé par TOYOTA, EDF, Ecoles des Mines, et l’INES consiste à réaliser une démonstration à une échelle significative d’une flotte expérimentale de véhicules hybrides rechargeables avec une infrastructure de charge innovante en site urbain, et à étudier la convergence habitat solaire-transport.
  • VELECTA : proposé par AIXAM, le CEA et l’INRETS, vise à réaliser des démonstrateurs de véhicules électriques dans le domaine des quadricycles légers et lourds « sans permis ». Le consortium souhaite intégrer de nouvelles technologies de batteries lithium et une électronique de contrôle des batteries performante.
  • QUAT’ODE : présenté par VELEANCE et CAR&D, propose de réaliser un quadricycle léger électrique et inclinable pour les livraisons urbaines.
  • WATT : élaboré par la société PVI, vise à réaliser un démonstrateur d’autobus électrique utilisant l’énergie stockée dans des supercapacités qui se rechargent aux arrêts des bus. Cette option permet de limiter la quantité de batteries embarquées et favorise une très grande autonomie grâce aux recharges ponctuelles des supercapacités.
  • MELODYS : proposé par RENAULT Trucks, PVI et l’IFP, consiste à réaliser 3 démonstrateurs de véhicules hybrides rechargeables lourds (12 tonnes) équipés de moteurs électriques ; ils permettront d’expérimenter leurs usages dans diverses configurations (véhicules pour livraisons urbaines, véhicules frigorifiques, bennes à ordures ménagères).
  • ElLiSup : proposé par IRISBUS, le CEA et EDF, vise à expérimenter deux types de démonstrateurs : un bus hybride équipé de batteries adaptées à la recharge en fin de ligne et un bus tout électrique de taille standard qui permettra d’atteindre un coût d’exploitation proche de celui du diesel.

vendredi 15 mai 2009

Grâce au Grenelle Environnement, le solaire décolle


Jean-Louis Borloo s’est rendu vendredi 15 mai 2009 à l’Institut national de l’énergie solaire à Chambéry. A cette occasion, il a dévoilé le plan de développement de l’énergie solaire.

L’objectif : construire une grande centrale photovoltaique par région d’ici 2011, pour une puissance totale de 300 MW. Un programme qui permet d’alimenter l’équivalent d’une ville de 150 000 habitants et représente un investissement de 1,5 milliards d’euros, répartis sur tout le territoire. Cette mesure s’inscrit dans les suites du Grenelle Environnement dont l’objectif est de produire plus de 20% d’énergie renouvelable d’ici 2020.

vendredi 1 mai 2009

Publication du second rapport international sur l’efficacité énergétique dans les bâtiments : GDF SUEZ s’engage en faveur des économies d’énergies


A l’occasion de la publication du second rapport du World Business Council for Sustainable Development (WBCSD) sur l’efficacité énergétique dans les bâtiments, GDF SUEZ réaffirme son engagement en faveur des économies d’énergies et de l’efficacité énergétique.

Ce rapport, auquel GDF SUEZ a contribué avec 13 grandes entreprises internationales , indique que la consommation d’énergie dans les bâtiments pourrait être réduite de 60 % dans le monde avant 2050, à condition d’engager dès aujourd’hui une transformation profonde du secteur du bâtiment.

Les bâtiments sont en effet responsables d’environ 40 % de la consommation d’énergie et d’émissions de CO2 au niveau mondial. Ils sont le principal contributeur au changement climatique et représentent le plus grand gisement d’économies d’énergie disponible. Le rapport du WBCSD expose les vecteurs de transformation nécessaires et propose une feuille de route pour réduire la consommation d’énergie dans les bâtiments.

Ce rapport comporte six grandes recommandations :

* Renforcer la réglementation thermique et les labels énergétiques afin de permettre une meilleure information
* Mettre en place les subventions et les signaux prix nécessaires au soutien des investissements en efficacité énergétique
* Encourager les innovations et une approche intégrée dès la conception
* Développer et utiliser des technologies de pointe qui suscitent des comportements économes en énergie
* Développer les filières professionnelles et les compétences nécessaires aux économies d’énergie
* Mobiliser la société autour des économies d'énergie

«L’efficacité énergétique est au cœur de notre stratégie. La contribution de GDF SUEZ à cette étude permet au Groupe de réaffirmer les engagements pris lors du Grenelle de l’environnement et d’insister sur l’urgence d’agir en matière d’économies d’énergie dans les bâtiments. Ce changement doit être porté par l’ensemble des acteurs du secteur afin d’atteindre les objectifs ambitieux de lutte contre le changement climatique», a déclaré Gérard Mestrallet, Président Directeur Général de GDF SUEZ.

L’efficacité énergétique est une des priorités de GDF SUEZ et de ses filiales.

Dans le cadre de ses nouvelles gammes d’offres, GDF SUEZ – à travers sa Branche Energie France - propose à ses 10 millions de clients particuliers des diagnostics d’économies d’énergie et des solutions énergétiques intégrant les équipements les plus performants : chaudières à condensation, chauffe-eau solaires pour la production d’eau chaude sanitaire, panneaux photovoltaïques pour la production d’électricité. Le Groupe propose également des solutions de financement, avec une gamme de prêts spécifiques et des programmes de soutien dédiés aux clients démunis. Elle a ainsi signé des conventions avec l’Agence Nationale de l’Habitat et la Fédération Française du Bâtiment pour assurer la diffusion de ces nouvelles solutions énergétiques.

En 2009, GDF SUEZ s’est également engagé en faveur de la performance énergétique du secteur agricole à travers une convention signée avec le ministère de l’Agriculture et de la Pêche qui prévoit de réaliser 5 000 diagnostics énergétiques sur les installations agricoles d’ici 2013.

En outre, le Groupe apporte - via sa Branche Energie Services - son expertise et son savoir-faire à plus de 120 000 collectivités et entreprises pour améliorer durablement la performance des bâtiments résidentiels et professionnels par la mise en œuvre de contrats de performance énergétique et environnementale, et grâce à la construction et à l’exploitation de réseaux urbains de chaleur et de froid. Cette technologie est un outil majeur dans la lutte contre le réchauffement climatique grâce à sa compétitivité économique et à son efficacité énergétique et environnementale.

La « feuille de route vers la transformation » du secteur du bâtiment proposée par le rapport est disponible en anglais sur le site Internet du World Business Council for Sustainable Development : www.wbcsd.org.

Une meilleure gestion des besoins énergétiques grâce au développement des technologies numériques


La France et l’Union européenne se sont résolument engagées dans la lutte contre le changement climatique, avec le Grenelle Environnement et l’adoption du paquet énergie-climat qui fixent des objectifs ambitieux d’amélioration de la performance énergétique et de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Cette amélioration ne sera rendue possible que par le développement et la diffusion de nouvelles technologies numériques permettant de mieux gérer les besoins énergétiques.

La France possède des entreprises énergétiques performantes, mais également des entreprises innovantes en matière de gestion intelligente de l’énergie, que ce soit dans les équipements ou les logiciels de pilotage.

Pour accélérer la lutte contre le changement climatique et alors que, dans la crise économique que nous connaissons, les éco-industries et les technologies numériques sont reconnues comme à fort potentiel de croissance, la France veut conforter le développement de ces entreprises innovantes.

Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat chargée de la Prospective et du Développement de l’économie numérique, et Chantal Jouanno effectueront jeudi 30 avril une visite à la rencontre de deux entreprises intervenant sur ce nouveau marché :

* une PME, Vizelia, qui intervient dans le domaine des technologies de l’Internet appliquée à la maîtrise de l’énergie. Les technologies de type Web2 de la société Vizélia permettent ainsi de piloter les bâtiments grâce aux TIC à des fins d’économie d’énergie mais elles permettent aussi d’informer les usagers en temps réels, afin de leur permettre de modifier leurs comportements

* une grande entreprise, Schneider Electric, qui propose des équipements permettant de mettre en œuvre cette gestion intelligente de l’énergie.

vendredi 24 avril 2009

Le gaz arrive à Etroussat (03) avec TOTALGAZ


TOTALGAZ a été retenu à l’issue d’un appel d’offre pour opérer en Délégation de Service Public (DSP) sur une durée de 30 ans sur la commune d’Etroussat dans
l’Allier, située à proximité de Vichy.

Une nouvelle Délégation de Service Public dans l’Allier


Avec plus de 700 habitants, cette ville qui appartient à la Communauté de Communes du Saint Pourçinois, et bénéficie de sa proximité avec la ville de Vichy.
Gilles Vernay, maire d’Etroussat, a souhaité mettre le gaz à la disposition de tous ces administrés, que ce soit pour les logements existants ou ceux à venir. Pour ce faire,
TOTALGAZ investit dans la réalisation de canalisations enterrées et prévoit de construire un réseau principal de distribution de gaz pour le bourg, sans oublier les
petits réseaux pour les zones plus éloignées.

Après la signature du contrat le 23 avril 2009, la réalisation des travaux devrait être finalisée fin 2009. Cette nouvelle signature dans le Bourbonnais devrait permettre à
Totalgaz de démontrer son savoir-faire en terme de desserte de gaz en réseau dans une région à fort potentiel, pour ce qui est des Délégations de Service Public.
La signature a eu lieu le 23 avril 2009 à la Mairie d’Etroussat, en présence de Gilles Vernay, maire de la commune, et de Jean-Pierre Rivier, Directeur Marchés
Professionnels de TOTALGAZ.

L’engagement de TOTALGAZ sur le marché de la Délégation de Service Public (DSP) : « Le gaz en réseau dans votre commune, c’est possible ! »
Ayant obtenu fin 2004 l’agrément du Ministère de l’Industrie pour assurer auprès des collectivités locales une mission de service public, TOTALGAZ a déjà été choisi pour
quatre projets de DSP, respectivement à La Bouëxière (35), la Communauté de Communes du Val d’Oust et de Lanvaux (56) comprenant 7 communes, la Fédération
d’Energie de la Somme (80) comprenant 8 communes et récemment pour la commune de Varengeville (76). TOTALGAZ est un acteur majeur de ce marché et
s’en donne les moyens au travers du département « Collectivités – Réseaux ».

Exclusivement destiné à la clientèle des collectivités publiques ou privées, cette structure a pour mission de développer la distribution de gaz en réseau à l’échelle
d’une commune, mais également sur des périmètres plus restreints (lotissements,ZAC …).

Rezopublic, une alternative pour les petites communes


Conçue pour des missions de Délégation de Service Public, cette offre assure la fourniture clé en main d’un réseau de gaz pour l’ensemble de la commune, à
destination des particuliers et des entreprises.

Le GPL (gaz de pétrole liquéfié) représente aujourd’hui une alternative pour les communes françaises non desservies par le gaz naturel, y compris pour les petites
communes ayant des lotissements et logements éloignés des centres urbains.

TOTALGAZ entend offrir un plus grand confort aux administrés et proposer de véritables bénéfices à la commune, tout en contribuant à son développement.

mercredi 22 avril 2009

La Caisse des Dépôts lance son registre de crédits carbone VCS pour la compensation volontaire des émissions de carbone


La Caisse des Dépôts lance son registre de VCU (Volontary carbon unit), crédits carbone au standard international VCS.
Ce registre est un maillon essentiel du label de qualité établi par l’association VCSA (Volontary Carbon Standard Association) sur le marché de la compensation volontaire des émissions de
carbone. Il garantit, en toute transparence, la sécurité et la traçabilité des crédits carbone, depuis leur émission jusqu’à leur annulation. L’association VCSA a choisi la Caisse des Dépôts comme l’un de
ses teneurs de registre à l’issue d’un appel d’offres international.

Le registre VCS de la Caisse des Dépôts : fiabilité et sécurité Le registre VCS de la Caisse des Dépôts s’adresse à tous les acteurs du marché de la compensation
carbone : les porteurs de projets (émetteurs), les compensateurs (intermédiaires), les entreprises et collectivités (acheteurs). Il permet d’émettre, de gérer et de retirer des crédits carbone VCU, pour
compte propre ou pour celui de ses clients.

Les VCU, une alternative aux crédits Kyoto pour la compensation carbone
La compensation volontaire de crédits carbone permet aux entreprises, particuliers ou collectivités publiques de financer des projets réducteurs d’émission de gaz à effet de serre par l’achat de crédits
carbone, dans le cadre d’une démarche de réduction de leur empreinte carbone.

Dans ce domaine en fort développement, le label VCS s’impose comme le standard de référence.

Avec 29 % de part de marché, c’est le standard le plus utilisé au monde. Il garantit la qualité des projets financés, la réalité des réductions d’émission et, grâce à son système de registres, la
traçabilité des crédits carbone et la certitude qu’ils ne sont achetés et vendus qu’une seule fois.

Simple d’utilisation, en versions française, anglaise, allemande et espagnole, le registre est accessible tous les jours 24 heures sur 24 sur www.vcsregistry.caissedesdepots.com.

Salon de l'Environnement et des Métiers Durables (SEMD)


Le Salon de l'Environnement et des Métiers Durables (SEMD) - Le 17, 18 et 19 juin 2009 au Musée de l'Homme - est le rendez-vous incontournable des décideurs en recherche de solutions environnementales et d'éco-innovations.

Concept unique et événement 100% compensé carbone, ces trois journées réservées aux professionnels des secteurs privés et publics, sont à la fois l'occasion pour les exposants de promouvoir leurs solutions (technologies ou conseils) en matière d'environnement, ainsi que d'échanger leurs bonnes pratiques et expertises complémentaires avec des industriels, chefs d'entreprises, élus, décideurs locaux.

En 2009, grâce à une rencontre des éco-innovations issues de différents secteurs (BTP, transport, énergie, déchets, eau, services, agriculture et chimie), la nouvelle édition du SEMD est l'opportunité de découvrir encore plus de solutions à forte valeur ajoutée ainsi que les outils permettant aux entreprises et aux acteurs publics de réduire leur facture énergétique, de valoriser leurs actifs et de restaurer l'environnement !

Le SEMD 2009 offre également un cycle conférences de haut niveau, thématiques et transversales, animées par les acteurs clés du Grenelle de l'environnement.

Le prix du gaz baisse de 20% en Belgique


Luminus, le deuxième fournisseur d’énergie de notre pays, annonce qu’à partir du mois prochain, le prix du gaz naturel sera inférieur de 20% à celui que ses clients paient ce mois-ci. Par comparaison à octobre 2008, période durant laquelle les prix du gaz ont atteint leur niveau le plus haut, on peut même parler d’une baisse de 35%. Une bonne nouvelle pour tous ceux qui se chauffent au gaz naturel en cette période économiquement plus difficile et à l’issue d’un hiver rigoureux.

Conclusions de la Commission Champsaur : le pouvoir d’achat des consommateurs d’électricité en danger ?


Les dix-sept associations nationales de défense des consommateurs - l’Adéic, l’AFOC, l’ALLDC, l’ASSECO-CFDT, la CGL, la CLCV, le CNAFAL, la CNAFC, la CNL, la CSF, Familles de France, Familles Rurales, la FNAUT, l’INDECOSA-CGT, l’OR.GE.CO., l’UFCQue Choisir, l’UNAF - et une Fédération nationale de collectivités locales, la FNCCR, s’associent pour demander le maintien des tarifs réglementés d’électricité après 2010.

La Commission Champsaur chargée par le Gouvernement de réfléchir à l’évolution des prix de l’électricité et à leur encadrement a rendu ses conclusions début avril. A ce jour ces dernières n’ont toujours pas été rendues publiques. L’heure est aux arbitrages politiques sur cette question.

L’Adéic, l’AFOC, l’ALLDC, l’ASSECO-CFDT, la CGL, la CLCV, le CNAFAL, la CNAFC, la CNL, la CSF, Familles de France, Familles Rurales, la FNAUT, l’INDECOSA-CGT, l’OR.GE.CO., l’UFC-Que Choisir, l’UNAF et la FNCCR demandent :

- le maintien des tarifs réglementés de vente d’électricité après 2010 pour les consommateurs particuliers et petits professionnels (artisans, commerçants, …) ;

- le maintien de la faculté pour les consommateurs particuliers de pouvoir bénéficier à nouveau des tarifs réglementés de vente d’électricité, 6 mois après les avoir quittés pour le marché (réversibilité totale) ;

- le maintien pour un consommateur qui emménage sur un nouveau site de la possibilité de bénéficier des tarifs réglementés de vente d’électricité.

Il est acquis que la logique de marché n’est pas adaptée au secteur français de l’électricité et qu’elle ne pourrait qu’obérer un peu plus le pouvoir d’achat des français. En effet, ce marché présente les spécificités suivantes :

- le coût de l’électricité sur le marché européen ouvert (production d’électricité majoritairement à partir de sources fossiles types charbon, gaz) est largement supérieur au coût moyen du kWh nucléaire, or le nucléaire constitue l’essentiel du parc de production français (près de 80%);

- l’organisation d’un marché libre de l’électricité en France sans la préservation d’un tarif réglementé de vente d’électricité garanti par les pouvoirs publics conduirait à des rentes de situation au profit des producteurs électronucléaires en situation de monopole ou d’oligopole, au détriment du pouvoir d’achat des consommateurs. Le financement de la production électronucléaire doit donc être assis nécessairement sur
un autre dispositif que celui d’un prix de marché.

A l’heure où le pouvoir d’achat est au coeur des préoccupations des français, l’Adéic, l’AFOC, l’ALLDC, l’ASSECO-CFDT, la CGL, la CLCV, le CNAFAL, la CNAFC, la CNL, la CSF, Familles de France, Familles Rurales, la FNAUT, l’INDECOSA-CGT, l’OR.GE.CO., l’UFC-Que Choisir, l’UNAF et la FNCCR en appellent à la responsabilité des pouvoirs publics afin que soient maintenus les tarifs réglementés de vente d’électricité au-delà de juillet 2010.

lundi 20 avril 2009

Signature des premiers éco-prêts à taux zéro


"Dispositif clé du plan bâtiment du Grenelle Environnement" selon Jean-Louis Borloo, l’éco-prêt à taux zéro permet d’aider les particuliers à financer les travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique de leurs logements.

Disponible pour tous les particuliers et d’une durée de dix ans, il permet de financer, jusqu’à 30 000 euros, des travaux dans des résidences principales construites avant 1990. Cumulable avec d’autres aides publiques, il peut être obtenu auprès des banques partenaires.

Le ministre de l’Ecologie s’est réjoui de la mise en oeuvre d’"un dispositif simple, populaire, lisible et accessible à tous sans conditions de ressources", qui servira de "puissant levier pour réduire massivement nos émissions de CO2".

Pour accompagner sa mise en place, une campagne d’information, dans les médias et sur internet, à destination des particuliers et des professionnels, est lancée.

dimanche 19 avril 2009

AREVA remporte deux contrats de plus de 150 millions d’euros auprès de CNPEC


AREVA, au travers de sa filiale AREVA DONGFANG¹, a remporté deux contrats de plus de 150 millions d'euros, portant sur la fourniture de 18 pompes primaires destinées à l'électricien chinois CNPEC.

Ces pompes, éléments essentiels du circuit primaire² d'un réacteur nucléaire, équiperont des centrales de 1000 MW de génération II, situées à Yangjiang dans la province de Guangdong et à Ningde dans la province de Fujian, au sud-est de la Chine.

La production commencera courant 2009 pour une livraison prévue entre 2011 et 2013.

Afin de mener à bien ces projets, AREVA DONGFANG va réaliser des investissements importants pour augmenter la capacité de production de son usine située à Deyang, dans la province du Sichuan, au centre de la Chine.

« Ces contrats font suite à une commande du même type signée avec CNPEC en 2008. Ils témoignent des relations solides et pérennes que nous entretenons avec notre partenaire et illustrent une nouvelle fois la capacité d'AREVA à collaborer efficacement avec l'industrie nucléaire chinoise, qu'il s'agisse de la fabrication de composants majeurs ou de la fourniture de services nucléaires», a déclaré Guillaume Dureau, Directeur de la business unit Equipements d'AREVA.

¹AREVA DONGFANG, filiale d'AREVA et de DEC (DongFang Electrical Corporation) est une co-entreprise spécialisée dans la fabrication de Groupes MotoPompes Primaires.

Des véhicules de plus en plus propres en France


L’ADEME vient de publier le palmarès 2009 des véhicules les moins émetteurs de CO2.

Sur le marché français un véhicule neuf émet en moyenne 140 g/km de CO2. Ce résultat place la France en tête des pays européens avec le Portugal dans la course aux véhicules neufs les moins émetteurs de CO2 et ils ont déjà atteint l’objectif européen de 140 g/km de CO2.

Ce résultat s’explique par :

* l’effet « bonus-malus » : moins une voiture émet de CO2 plus la prime de l’Etat est importante. Plus d’infos en cliquant-ici.
* les progrès technologiques avec une offre plus étendue de véhicules à faibles émissions de CO2
* l’accroissement des prix du carburants et la crise économique qui ont fait évoluer le comportement des conducteurs.

Evolution du marché automobile

Le pourcentage des ventes de véhicules aux émissions de CO2 inférieures à 140 g/km a plus que doublé en 7 ans et représente, en 2008, 63% des parts de marché (contre 50% en 2007). Les comportements évoluent.
Ainsi, les ventes de 4X4 sont à leur plus bas niveau depuis 2004 ; il s’est vendu 27% de 4X4 de moins en 2008 qu’en 2007.
Par ailleurs, on constate cette année et pour la première fois depuis 1995 une chute de la puissance moyenne des véhicules (- 5 kW soit 6%) ainsi que de leur masse moyenne (- 32 kg soit 2,5%).
Les constructeurs français en bonne position

A l’échelle européenne, PSA est le seul constructeur à atteindre l’objectif de 140 g/km d’émissions de CO2 .
FIAT et Renault affichent, quant à eux, une moyenne d’émissions respectives de 141g/km et 144g/km.
En France, c’est FIAT qui prend la tête du palmarès 2009 des constructeurs les moins émetteurs de CO2, avec 133 g/km soit une baisse de 13 g sur un an.
PSA et Renault se placent aux 2ème et 3ème rangs du palmarès 2009 avec une moyenne d’émissions respective de 135 g/km (baisse de 5 g sur l’année 2008) et 136 g/km (baisse de 7 g sur l’année 2008).

Le palmarès 2009

Classement des véhicules Diesel les moins émetteurs de CO2 :

* SMART FORTWO 0.8L BVM5 : 88 g/km de CO2
* FORD FIESTA 3P/5P 1600 TDCi (90ch) ECOnetic : 98 g/km de CO2
* SEAT IBIZA 5P 1.4TDI (80ch) FAP ECOMOTIVE : 98 g/km de CO2

Classement des véhicules essence les moins émetteurs de CO2 :

* TOYOTA iQ 68 VVT-i : 99 g/km de CO2
* DAIHATSU CUORE II BVM5 : 104 g/km de CO2
* TOYOTA PRIUS (75ch) VVT-i : 104 g/km de CO2

Inspection des installations classées


Chantal Jouanno, secrétaire d’Etat à l’Ecologie, a présenté le 8 avril 2009, le bilan de l’action de l’inspection des installations classées pour 2008, les priorités d’actions pour 2009 ainsi que les priorités en matière de contrôle de la sécurité industrielle (équipements sous pression, canalisations, industries extractives). A cette occasion, la secrétaire d’Etat a souligné l’importance des enjeux en matière d’installations classées et a salué l’action déterminée de l’inspection.
Elle a également rappelé que ces actions se situent dans une politique plus large définie par le programme stratégique de l’inspection signé par le ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire, Jean-Louis Borloo, en juin 2008. Celui-ci fixe les axes d’actions de l’inspection de manière pluriannuelle, tels qu’issus du Grenelle de l’Environnement.

S’agissant du bilan 2008, la secrétaire d’Etat à l’Ecologie a présenté plus particulièrement 3 actions : les plans de prévention des risques technologiques (PPRT), les actions de contrôle sur les pressings puis le plan d’action vieillissement des installations :

• A ce jour, sur 420 PPRT, 5 sont approuvés, 140 sont prescrits avec une forte augmentation depuis décembre 2007. La secrétaire d’Etat a rappelé l’importance de cet enjeu et le fort engagement du ministère pour accélérer la démarche afin que 80% des PPRT soient approuvés fin 2010.

• L’opération de contrôle menée sur 300 pressings en 2008 a mis en évidence un grand nombre de non conformités à la réglementation. 200 mises en demeure ont été proposées par l’inspection notamment en raison des défauts de ventilation. Or, ces défauts exposent au perchloréthylène, les salariés et les habitants des appartements situés au-dessus du pressing. Aussi la secrétaire d’Etat a-t-elle annoncé la mise en place d’une nouvelle réglementation ainsi que la mise en place progressive de contrôles périodiques par des organismes agréés.

• Concernant le vieillissement des installations, des pollutions dans le secteur pétrolier en 2007 et 2008, ont conduit l’an dernier à une campagne ciblée de contrôles particulièrement sur l’état des cuvettes de rétention, des canalisations ainsi que des fonds de bacs d’hydrocarbures. En raison des premiers résultats, Chantal Jouanno a décidé de renforcer la concertation avec les acteurs concernés sur l’avancée de ces travaux et souhaite aboutir à un plan d’actions ambitieux de contrôle, de surveillance et de maintenance d’ici fin 2009.

Pour les priorités 2009, la secrétaire d’Etat à l’Ecologie a insisté sur 2 actions qui doivent porter sur l’élimination des appareils contaminés aux PCB et le contrôle des produits chimiques :

• Concernant la contamination par les PCB, la secrétaire d’Etat veut qu’un plan d’élimination des milliers de détenteurs et des centaines de milliers d’appareils, d’ici fin 2010, soit mis en œuvre.

• La secrétaire d’Etat a décrit le nouveau rôle que doit, depuis 2008, assumer l’inspection concernant le contrôle des produits chimiques en lien avec la directive REACH.

Enfin, Chantal Jouanno a rappelé que le cadre général des installations classées connaitrait des évolutions avec :

• La création, dès cette année, d’un nouveau régime d’autorisation simplifiée pour les installations classées, qui sera intermédiaire entre le régime d’autorisation et le régime de déclaration.

• La mise en place d’une table ronde sur les risques industriels qui doit réunir, dans une formation de type Grenelle, toutes les parties prenantes.

• L’adoption prochaine par le gouvernement du plan santé environnement 2 pour la période 2009-2013.

Les installations classées sont les activités industrielles ou agricoles dont l’exploitation présente des risques pour la santé humaine et l’environnement. En France, Il y en a 500 000 dont 50 000 environ soumises à une autorisation préfectorale préalable. Sous l’autorité des préfets, les inspecteurs des installations classées travaillent au sein des directions régionales de l’industrie, de la recherche et de l’environnement, des nouvelles directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement, des directions départementales des services vétérinaires et de la préfecture de police de Paris.

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